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Face à l’attitude du patronat, l’intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC, réunie à Paris hier soir 22 janvier 2015, a décidé de reconduire et amplifier la lutte.
Afin d’obliger le patronat routier à revenir à la table des négociations, la fédération CGT Transport appelle tous les salariés du transport routier de marchandises et logistique, routiers voyageurs, ambulanciers, convoyeurs de fonds et de valeurs à venir rejoindre le mouvement dès dimanche soir, 25 janvier 2015 à 22h.
Il est urgent et nécessaire d’élargir le mouvement dans toutes les entreprises des secteurs et branches de transports.
Les transports en France compte 650.000 salariés et nous avons tous besoin de meilleurs salaires pour vivre.
Nous avons tous besoin d’une meilleure protection sociale
Nous avons tous besoin d’un 13ème mois.
Nous avons tous besoin d’une meilleure reconnaissance des qualifications de nos métiers.
Nous avons tous besoin de meilleures conditions de travail.
Qui est responsable de la paupérisation du transport ?Le grand capital - Le patronat -
Qui organise la concurrence déloyale entre les salariés européens ? Le patronat
Qui est responsable de la dégradation des conditions de travail ? Le patronat
Qui empoche les aides de l’Etat tel que le CICE - réduction des cotisations sociales sur les bas salaires, etc... ? Le patronat
Et sur fond de crise, le patronat fait des propositions d’augmentations de salaires sur toutes les catégories de salariés allant de 2 % pour le plus bas coefficient à 1 % pour le coefficient le plus haut.
Ce qui fait que les grilles de rémunérations restent au niveau du Smic, ce qui lui permet de toujours empocher les aides de l’Etat.
Nous devons obtenir du patronat qu’il revienne à la table des négociations sur la base de nos revendications qui correspondent à nos besoins pour faire vivre nos familles.
Nous devons ensemble exiger de pouvoir vivre du fruit de notre travail.
Nous devons également obtenir du gouvernement qu’il intervienne auprès du patronat pour les remettre face à leurs responsabilités, et ce, sans aucune nouvelle aide publique.
Ci-dessous le communiqué de presse CGT, FO, CFTC et CFE-CGC :