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Mêmes petites, des avancées ont été gagnées par les salariés (es) avec La CGT !
Depuis le 2 juin 2015, 11 débrayages ont eu lieu à La Janais pour tenter de ne pas subir la perte de la prime d’équipe et du réseau de transport par cars liés à un projet de changement d’horaires. En effet, les horaires passeraient de 5h39 à 13h actuellement à 7h jusqu’à 15h12 à partir du 18 août.
Pour compléter les actions, le vendredi 19 juin, La CGT a remis à la direction plus 810 signatures pour dire : « Touche pas à ma prime d’équipe et non à la suppression du transport par cars ! »
Régulièrement, depuis le début de la contestation la direction Le 22 juin, la direction a enfin accepté de rencontrer La CGT. Malheureusement, La CGT avait demandé d’être accompagnée d’une délégation de salariés (es), cela lui a été refusé. De plus, la direction toujours prête à s’enorgueillir du dialogue social a programmé la rencontre avec La CGT hors du temps de travail (à partir de 15h). Beaucoup de salariés (es) déplorent ne pas pouvoir être informés en temps réel…
Lors de cette rencontre, la direction a évoqué les véhicules à « rattraper ». La CGT, qui est contre le chômage partiel, a donc demandé l’annulation de la journée chômée du 29 juin.
La direction continue de dire qu’elle est au maximum de ce qu’elle peut faire en termes de « limitation de l’impact sur le salaire ». Par contre, le transport par cars, elle le supprime à 100%.
La direction a donc confirmé qu’il n’y aurait plus d’autres avancées que celles déjà gagnées :
prime de panier de 2€ attribuée à chaque jour travaillé,
aucune perte de salaire avant le 1er janvier 2016,
déclenchement de l’A.C.C.A.C (réduction dégressive de la prime) sur la prime de conditions d’horaires,
possibilité de se faire payer certains R.T.T.
Conformément aux discussions avec les grévistes, La CGT consultera de nouveau, ce mardi 23 juin, les salariés (es) et les grévistes pour qu’ils définissent eux-mêmes les modalités d’action qu’ils voudraient organiser le 24 juin avant le Comité d’entreprise.
Ce Comité d’entreprise extraordinaire pourrait entériner cette attaque sur la rémunération, qui s’ajouterait à 4 ans de gel des salaires, ainsi que la suppression du réseau entier de transport par cars.