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La CGT regrette les violences de samedi soir en réaction à la tenue du meeting du FN dans la salle de la cité à Rennes.
La CGT avait pourtant interpellé la mairie de Rennes dès le 5 février 2014, ainsi que le préfet jeudi 6 février, jour de mobilisation nationale pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la protection sociale.
Nous nous opposions à la mise à disposition justement de cette salle de la’’ maison du peuple’’, temple des luttes ouvrières, ancien siège de la CGT.
Cette décision a été un choc pour toutes celles et ceux qui sont attachés à la mémoire ouvrière de notre ville et de notre département.
Nous sommes d’ailleurs venus le dire samedi dans le calme, mais avec colère, à 18h 30 place de la mairie. Nous regrettons le peu d’écho qu’ont eut les propositions des organisations présentes.
Que cette salle soit utilisée par un parti politique qui combat le syndicalisme et ses valeurs fondamentales de respect humain, tout en développement une idéologie discriminatoire, raciste, antisémite et totalement antisociale, reste pour la CGT inacceptable, alors que Rennes comptent un nombre important de salles.
C’est sur le terrain des luttes sociales, avec les salariés dans les entreprises que La CGT lance à nouveau une campagne pour démasquer les discours racistes et xénophobes et mettre à nu l’imposture des pratiques et des idées du Front national.
Elle lance aussi une campagne sur le coût du capital qui contribue à faire reculer les fausses solutions portées par le Front national.
Pour la CGT, le syndicalisme est un rempart et une réponse à la division, la haine, l’isolement !